Qui donc ira porter la nouvelle au Sahara
De ses longues lignes tracées toutes parallèles au vent
Qui parlera du campement aux dunes au sable transparent
de midi aux formes féminines qu’elles dessinent
Qui leurs dira mon nom que je respire le parfum du désert
Que j’écoute les voix des chameliers poussant leurs montures devant
Au bruit du chemin qui à connu leurs ancêtres aux cailloux des ergs
Au bruit sourd et plat des pieds des marcheurs qu’a conduit Tombouctou à Marrakech.