Les tourbouillons s’érigent en colonnes
La morsure de la sécheresse en lambeaux
De toute part la maison l’été s’ouvre
A nos yeux regards figés
Nous labourons le puits les entrailles de la terre
A la recherche du goût mâcher du souffle avalé
La route donnée tout devient transhumances
Toute la nuit se passe en prière
Quand disparaitra l’aurore marche rompue
Devant le rocher qui rehausse nos désirs.